Un duo :
Maro Avrabou, plasticienne et conceptrice lumière œuvre aussi bien dans le domaine des arts visuels que dans ceux du théâtre, de la danse et de l'opéra.
Dimitri Xenakis, plasticien, travaille dans et avec le paysage, renouvelant sans cesse son langage artistique pour dialoguer avec l'environnement.
Tous deux collaborent dans le cadre d'œuvres co-signées qui interrogent espaces de vie, points de vue, formes et lumière.
Ainsi, leur champ d'action dépasse très largement ce qu'il est convenu de nommer un « objet » et exprime le désir d'explorer des territoires nouveaux.
Ils travaillent sur tous projets traitant du paysage urbain et naturel.

Déceler une identité :
Ces œuvres aux dimensions parfois monumentales constituent un dialogue avec les sites, leur morphologie, leur histoire, leur identité.
Elles incitent l’usager et le promeneur à (re) découvrir des lieux familiers ou des réalités que l’on finit par ne plus voir.
EIles soulignent.
L’aspect social et la dimension humaine sont donc des éléments importants de cette démarche. La prise en compte de la spécificité du site existant ainsi que du regard que l’on peut porter sur lui.
Les créations jalonnent et rythment l’espace ou bien vont traiter un point particulier de celui-ci.
Elles sollicitent le regard du spectateur sur son environnement quotidien, rues, places, parcs et jardins, façades.
Elles définissent et révèlent des étendues en rapport avec le corps et la vision.

Le bâti, le végétal, la couleur et la lumière. Créer le lien :
Ces réalisations englobent le domaine du jardin et du végétal comme les œuvres présentées au Domaine de Chaumont sur Loire et au Domaine départemental de Méréville. Elles s’étendent au construit et aux éléments de mobilier urbain.
La lumière est, elle aussi, traitée : La stèle réalisée pour le relais des assistantes maternelles des Petits Soyeux, à Lyon, en est un exemple.
Tout type d’espace habité est envisageable dans cette optique, sans restriction de catégorie de matériaux, car tout site recèle une identité, une histoire.
En partant de ce constat, Maro Avrabou et Dimitri Xenakis s’attachent à créer le lien entre l’existant et l’intervention artistique.